Au soir les régiments sont arrivés au village autrichien de Drasenhofen, bienvenues par le maire, M. Josef Studeny, devant l'église. Après un défilé solennel dans les rues de Drasenhofen, une escarmouche entre l'avant-garde française et l'arrière-garde autrichienne interrompue par l'armistice a eu lieu dans Kaiserstrasse, Rue des empereurs, une belle ruelle de petits cabarets, visitée dans le passé par l'impératrice Marie-Therèse, l'empereur Napoléon ou le tsar Alexandre. L'armistice était célébrée par les deux armées et les troupes ont regagné Mikulov dans la nuit.
Le programme principal à Mikulov a commencé dimanche matin par la générale de tous les régiments dans le jardin du château et par les exercices sur la place de la ville. Les unités françaises, autrichiennes et polonaises ont exécuté des manoeuvres selon leurs réglements de l'époque et se sont préparées pour la reconstitution de la bataille qui a commencé à midi. Son scénario a été inspiré par le déroulement du combat du 9 juillet 1809, relaté par le général Grouchy. Les Français, beaucoup plus forts en nombres, ont poussé l'infanterie et l'artillerie autrichiennes de la place de la ville. Après la bataille, les troupes se sont déplacées dans la crypte des Dietrichstein pour y déposer une couronne au monument de Franz Josef prince de Dietrichstein, participant actif aux guerres de la révolution française.
Dans l'après-midi un détachement du 8e, 18e et 30e régiment servait de garde d'honneur à l'ouverture de la Conférence internationale annuelle de IFHP sur le tourisme, tenue au château de Mikulov.
Les organisateurs remercient tous qui ont aidé et soutenu les préparations et le déroulement de l'événement.