Pour le scénario de la reconstitution de la bataille de cette année à l’occasion du 219e anniversaire de la Bataille des Trois Empereurs, au cours de laquelle environ 1 000 participants avec 60 chevaux et 15 canons se présenteront à vous le samedi 30 novembre à partir de 14 heures sur la zone du champ de bataille entre la station-service de Rohlenka et le village de Tvarožná (Bosenitz), nous avons choisi comme inspiration l’une des phases initiales de la bataille historique, à savoir l’avancée des colonnes alliées de la colline de Pratzen jusqu’à la zone située entre les villages de Telnice (Telnitz) et Sokolnice (Sokolnitz). Le 2 décembre 1805, les 1ère et 2ème colonnes alliées, composées d’unités russes, se dirigèrent vers le secteur mentionné du champ de bataille, sous le commandement du général d’infanterie russe Friedrich von Büxhowden, auquel était également subordonnée l’avant-garde autrichienne, qui avait déjà combattu aux premières heures du matin à Telnitz avec les unités françaises de la 3ème division du IVème corps du maréchal Soult. Ces unités étaient commandées par le général de division Legrand.
Notre scénario se rapproche vaguement des manœuvres et des actions de combat mentionnées ci-dessus. Les Alliés lancent une attaque agressive contre la position française, fortement soutenue par l’artillerie et la cavalerie sur leur flanc droit. Cependant, la formation française, plus faible, parvient à arrêter son assaut et à tenir ses propres positions jusqu’à l’arrivée des renforts. Le moment décisif de la confrontation mise en scène sera la défaite du bataillon russe sur le flanc gauche de la ligne alliée, dont le reste sera contraint de se retirer sous la pression concentrée de l’infanterie et de la cavalerie françaises. La démonstration de combat se terminera par une retraite précipitée mais organisée des colonnes alliées du champ de bataille, dont la zone sera reprise par les unités françaises victorieuses, qui renonceront à poursuivre davantage l’ennemi.
Phase 1 – L’armée alliée est alignée sur la route de Bosenitz, dirigée par les chasseurs, suivie par l’infanterie régulière, les grenadiers et la colonne est fermée par l’infanterie russe. L’infanterie française est alignée en colonnes au-delà de la limite du champ de bataille et cachée à la vue de la plupart des spectateurs derrière l’horizon, deux bataillons se déplacent bientôt vers leurs positions de départ à l’extrémité est du champ de bataille. L’artillerie alliée et française est déjà debout sur le champ de bataille formée en batteries. Au bord sud du champ de bataille, la cavalerie alliée et française se fait face.
Phase 2 – La bataille commence par un duel d’artillerie et au son des canons, les cavaliers commencent à charger les uns contre les autres. L’infanterie légère alliée entre sur le champ de bataille, se développe en chaîne et avance intensément contre l’infanterie légère française. L’infanterie alliée se forme en colonnes, aligne ses fronts et se prépare à avancer. La cavalerie continue de s’affronter le long du bord sud du champ de bataille, l’artillerie continue de tirer. Un bataillon français reste caché derrière l’horizon nord.
Phase 3 – Les bataillons autrichiens se mettent en position parallèlement à la limite sud, face à l’un des bataillons français appuyé par l’artillerie. Le bataillon russe se déplace en diagonale par rapport à l’axe longitudinal du champ de bataille dans la zone opposée au deuxième des bataillons français actuellement présents sur le champ de bataille et l’attaque. Les bataillons autrichiens, s’étant approchés de l’ennemi, ouvrent le feu, auquel les Français ripostent. La cavalerie se regroupe dans les coins opposés à la limite sud de la zone du champ de bataille.
Phase 4 – A l’extrémité est du champ de bataille, le troisième bataillon français pénètre dans la zone clôturée. Le bataillon russe engage son homologue français qui est attaqué par la cavalerie alliée et contraint de reculer rapidement vers son artillerie. Sa position dans la formation française est prise par un bataillon de la Garde impériale nouvellement arrivé. Au même moment, la cavalerie française attaque le centre de la formation alliée et ralentit son avance.
Phase 5 – La situation sur le champ de bataille se retourne, les bataillons français prennent l’initiative. Le bataillon de droite de la Garde, avec la cavalerie française, repousse l’infanterie russe et l’oblige à se retirer rapidement vers le coin nord-ouest du champ de bataille et hors de ses limites. Les deux bataillons français sur le flanc gauche contre-attaquent et l’infanterie autrichienne commence à reculer devant eux. La cavalerie alliée se déplace vers l’arrière pour sécuriser la voie de retraite.
Phase 6 – Les forces de l’aile gauche française forcent l’aile droite alliée à plier sa formation, les grenadiers autrichiens reculent, seuls les fusiliers autrichiens, couverts par la cavalerie à droite, parviennent à résister à l’assaut français. L’artillerie française se rapproche de la concentration d’unités dans cette zone et relance la canonnade. Le bataillon de la Garde impériale lance une attaque décisive contre la batterie alliée, capturant et occupant sa position. Finalement, toutes les unités alliées se retirent, disparaissant progressivement du champ de bataille, et les unités françaises victorieuses restent sur leurs positions, ne poursuivant plus l’ennemi. La reconstitution de la bataille est terminée.