Reconstitution de la bataille de Pultusk
Pultusk 2006
Fondation Empire de l‘Histoire
Centre de la Culture et de l’Art de Mazovie
La ville de Pultusk
Centre tchèque à Varsovie
Projet Austerlitz
Projet „Pultusk 2006”
6–9 juillet Pultusk et Varsovie
Commémoration des événements de l’an 1806,
de l’arrvée de l’armée française à Varsovie le 28 novembre 1806
et de la bataille de Pultusk du 26 décembre 1806.
L’événement commence jeudi le 6 juillet par l’arrivée des participants à Pultusk et par la construction des camps. Vendredi les deux armées seront formées et manoeuvreront sur le champ de bataille de Pultusk pour se préparer pour la bataille qui aura lieu le dimanche.
Samedi matin les participants viendront à Varsovie pour faire un défilé symbolisant le départ de l’armée russe de Varsovie et l’arrivée des Français sous le commandement du maréchal Murat. La colonne russe reconstituant le départ des troupes russes du général Jurkovski de Varsovie sera suivie de la colonne française, l’arrière-garde russe et l’avant-garde française s’échangeront quelques coups de feu symboliques.
Après le départ de l’armée russe du Château Royal c’est le prince Murat qui arrive à sa porte, attendu par les autorités de la ville en tenues de l’époque. Les troupes françaises se déployeront devant le château et les représentants de la ville remetteront au maréchal la clé symbolique de la ville et le remercieront pour la libération de la ville. Le maréchal Murat les remerciera pour l’accueil cordial, en français et en polonais. Une parade militaire suivra cette cérémonie en présence des autorités de la ville.
Le soir dans le Grand Théâtre il y aura le vernissage de l’exposition Napoléon à Varsovie. Il s’agit d’une collection riche des objets napoléoniens qui n’a jusqu’à maintenant été exposée qu’en Russie. On présentera environ 180 exponats appartenant à la fondation Empire de l’Histoire. Parmis eux des peintures, gravures, uniformes, mobilier etc. du début du 19e siècle, en majorité d’origine française.
La scénograhpie de l’exposition est préparée par l’un des plus renommés experts du monde dans cette domaine, M. Valeri Jakovlevitch Levental. L’exposition sera ouverte pour le public du 9 au 23 juillet 2006.
Dimanche le 9 juillet le champ de bataille de 1806 verra une bataille de reconstitution dont le scénario est basé sur les événements historiques. Sur le champ de bataille il y a des coulisses d’une partie de la ville de Pultusk, il y aura des effets pyrotechniques, un commentaire, de la musique, et surtout 1400 reconstitueurs venant de toute l’Europe en uniformes de l’époque manoeuvrant sur le champ de bataille selon les réglements militaires de l’époque, en tout un spectacle extraordinaire pour les visiteurs. Après la bataille les troupes défileront devant les spectateurs. Le soir il y aura, au Château Royal à Varsovie, une rencontre solennelle des invités – officiers généraux et autres, foncionnaires et commandants des unités. Ils seront tous en tenues de l’époque.
Le 6 juillet
Arrivée des participants et construction des camps
Le 7 juillet
10.00 – 13.00 et 15.00 – 18.30 manoeuvres des troupes de reconstitution
Le 8 juillet
11.30 – arrivée des troupes russes à Varsovie, rassemblement pour le défilé
12.00 – arrivée des troupes françaises à Varsovie, rassemblement pour le défilé
12.30 – début du défilé de l’armée russe
13.00 – début du défilé de l’armée française
13.30 – cérémonie devant le Château Royal
19.00 – Varsovie – ouverture de l’exposition Napoléon à Varsovie en présence des troupes de reconstitution
Le 9 juillet
12.00 – début de la bataille
13.30 – fin de la bataille, défilé devant les spectateurs
20.00 – début de la rencontre au Château royal – sur invitation
L’histoire sommaire de la campagne de 1806–1807
Pas un an après Austerlitz un nouveau conflit éclate en Europe. Le royaume de Prusse, qui était jusqu’à maintenant un peu hors des affrontements des puissances européennes, déclare la guerre à la France; et comme l’Autriche en 1805, même les Prussiens sousestiment la force des armées de Napoléon. Ils sont vaincus à Iéna et Auerstaed en octobre 1806, ils perdent leur capitale, mais les restes de l’armée prussienne continue à se battre. Les renforts russes arrivent. Après le désastre d’Austerlitz la Russie n’a pas signé la paix avec Napoléon et vers la fin de l’année 1806 les deux armées se sont de nouveau rencontrés sur le champ de bataille – le théâtre des opérations c’est le territoire de l’ancienne malheureuse Pologne, divisée il y a quelques années parmis les acteurs principaux des ces guerres – hormis la France devenant ainsi l’allié naturel des habitants et de leur représentation politique.
C’est le début de la campagne polonaise de 1806–1807 qui est le thème de l’événement de Pultusk 2006. Il sera le premier d’une série des événements terminée par la commémoration du bicentenaire de la paix de Tilsit en été 2007. Ce n’est qu’ici que se termine en 1807 la guerre entre la France et la Russie dont le premier acte c’était la campagne d’Austerlitz.
La bataille de Pultusk elle-même qui a eu lieu le 26 décembre 1806 n’appartient pas aux batailles générales et décisives des guerres napoléoniennes. Du côté français elle a été remporté par le 5e corps d’armée du maréchal Lannes et par la division d’infanterie Gudin (commandée par le général Daultanne) du 3e corps du maréchal Davout, en tout quelques 26 mille hommes. Ces forces relativement peu importantes n’étaient que la flanc-garde de droite de la Grande Armée et selon le plan de Napoléon ce n’était certainement pas les régiments de Lannes qui devait se battre contre le gros de l’armée russe… Maréchal Lannes devait seulement occuper la ville de Pultusk et surtout le pont sur Narew. Le noyau des forces françaises marchait sur Golymin.
L’armée russe forte d’environ 40 mille hommes et disposant de 120 pièces, commandées par le général Bennigsen, était malgré tout justement devant Pultusk, sans que les Français en aient su. Le général Bennigsen veut se battre et détruire l’armée de Napoléon dans une bataille décisive. Il a formé son armée sur deux lignes au sud-ouest de la ville.
Ni l’un ni l’autre général ne connaît pas la puissance réelle de son ennemi. Le maréchal Lannes sousetime les Russes et jette contre leurs positions sans hésiter sa première division. Le général Bennigsen sait au moins, grâce à ses cosaques, qu’il n’a devant soi qu’un seul corps d’armée, mais il est prudent. Il sait bien que le système des corps d’armée de Napoléon les tient toujours en état de se soutenir efficacement dans les moments décisifs…
Les attaques français et les contre-attaques russes se déroulent dans la mer de boue et sous l’avalasse de neige de décembre. Lannes trouve enfin que l’ennemi est deux fois plus fort que ses deux divisions et il lance contre les Russe tout ce qu’il a amené avec. Le combat est furieux et dure quelques heures. Les Français n’arrivent pas à maintenir les positions qu’ils viennent de prendre et ils perdent leurs forces. Leur grand désavantage c’est l’absence presque total de l’artillerie causée par les terrible routes polonaises. Par contre la ligne russe est renforcée de plusieures batteries fortes. Pour Lannes c’est la terrible question de devenir le premier battu des maréchaux de commander la retraite lors d’une grande bataille…
Heureusement pour lui et pour ses soldats c’est le général Daultanne qui arrive sur le champ de bataille, à la tête de la frêche division Gudin… Sans rien attendre il lance ses bataillons contre le flanc droit de l’armée russe. Lannes recommence son attaque, mais l’armée russe résiste et la nuit venue, la bataille se termine vers huit heures. Bennigsen commande la retraite. Il ne sait rien sur l’importance des renforts français et il ne veut pas, avec son armée fatiguée, se battre demain contre peut-être toute la Grande Armée. Il fait détruire le pont et les Français occupent la ville.
Les pertes françaises sont, selon les sources, de 2000–8000 tombés, blessés et prisonniers, les Russes en ont 3000–5000. Du point de vue tactique le vainqueur c’est probablement Bennigsen qui a repoussé l’attaque de l’ennemi. Il s’est battu dans une position défavorable, dos à la rivière avec un seul pont. Le fait que son armée n’a pas été détruite il le doit à sa supériorité décisive en effectifs. Lannes, sauvé au dernier moment par Daultanne, est le vainqueur du point de vue stratégique. Avec des forces inférieures il a obligé l’armée principale de l’ennemi de se retirer. Il a démontré une valeur exceptionnelle, mais aussi de l’imprudence qui l’a presque coûté très cher…
La bataille de Pultusk mérite de l’attention. Non pas pour une manoeuvre tactique intéressant, non pas pour un plan extraordinaire calculé d’avance, comme à Austerlitz, mais pour ses conditions naturelles très dures, l‘acharnement des soldats des deux armées, l’incertitude et les fautes des deux commandants en chef dont l’un a eu plus de chance.
La campagne n’est pas du tout terminée à Pultusk. Le même jour on s’est battu aussi à Golymin, environ 25 km au nord-ouest de Pultusk. Les Russes ont été même ici obligés de se retirer. La bataille générale n‘a eu lieu que le 8 février 1807 à Preussich-Eylau. Ni cette bataille, une des plus sanglantes des guerres napoléoniennes, n’a pas apporté la décision. La campagne en Prusse de l’Est continuait jusqu’en été, ou Bennigsen forme ses 84 mille hommes contre les 77 mille hommes de la Grande Armée à Friedland. Bennigsen a pour l’adversaire Napoléon lui-même, il a de nouveau une rivière au dos et il n’est plus deux fois plus fort, Friedland se range avec Austerlitz parmis les grandes victoires de l’Empereur des Français. Avec la paix de Tilsit la Russie devient l’allié de la France. Cette alliance sera tuée par le blocus continental, la France n’étant pas capable de compenser les pertes économiques de la Russie par l’importation des ses biens.
Le résultat important de la campagne de Pologne c’est la création du Grand-duché de Varsovie qui est une sorte de renaissance de la Pologne divisée trois fois parmis la Prusse, la monarchie des Habsbourg et la Russie pendant la deuxieme moitié du 18e siècle. Une autonomie absolue Napoléon ne l’a ni pu ni voulu donner aux Polonais, surtout au regard de ses relations avec la Russie.
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